3 choses qui rendent votre chien malheureux
10/07/2024
Avant d’adopter un compagnon à 4 pattes, il faut parfois se poser quelques questions afin de savoir si nous avons le temps et la capacité de rendre son chien heureux.
Il faut savoir, qu’en général, une personne met plus de temps à choisir sa voiture et les différentes options proposées plutôt que de choisir son chien qui l’accompagnera pendant 10 ans.
Il nous paraissait donc indispensable de soulever 3 éléments qui peuvent rendre votre chien malheureux, afin de vous poser les bonnes questions ou d’apporter à votre chien ce qui lui manque pour s’épanouir.
Un manque d’activité physique
La majorité des chiens ne sortent pas assez hebdomadairement et peuvent développer de mauvaises habitudes, des tocs ou même des troubles de comportement.
En effet, on recommande de sortir son chien au moins 1h par jour, pour certains cela sera trop et pour d’autres pas assez. Le temps idéal c’est celui qui correspond à votre chien, celui qui permettra à votre chien de s’imprégner de son environnement, de sentir toutes les odeurs possibles et d’entendre et de voir toutes les stimulations de son environnement.
Un chien détaché ou en longe sera également beaucoup plus épanoui dans son environnement, il va pouvoir aller d’odeur en odeur, à son rythme et vous rejoindre en courant. Vous travaillez votre confiance mutuelle, le suivi naturel et vous renforcez votre chien donc sa prise d’initiative pour l’aider à s’épanouir. Dites-vous que 10 minutes de promenade détaché correspond environ à 30 à 40 minutes de balade en laisse, en fonction de l’environnement plus ou moins enrichi.
Les propriétaires de chiens qui ont un jardin ne sont pas exempts des sorties quotidiennes. Le jardin n’est pas l’environnement extérieur pour le chien, cela démarre au portail et non à la porte d’entrée ! Le chien considère le jardin comme une pièce de la maison, plus grande certes, mais il connaît ce lieu par cœur et les odeurs ne sont pas assez renouvelées pour le rendre curieux et stimuler son comportement d’exploration.
Pas assez de stimulation intellectuelle
Le chien est bien plus intelligent que nous pouvons le penser. Tout comme l’humain, il a besoin de stimulation intellectuelle pour s’épanouir. De plus, la fatigue mentale est souvent bien plus coûteuse en énergie que la fatigue physique, cela peut donc être un bon moyen stratégique pour dépenser son chien.
La première stimulation mentale est l’interaction du binôme maître-chien. Il n’est pas évident pour nos petits poilus de comprendre l’humain, il doit déjà être capable de se concentrer sur nous, comprendre nos mots, nos actions, notre gestuelle et notre posture. Il est donc indispensable d’interagir quotidiennement avec son chien !
Le jeu est un bon moyen d’épanouissement pour le chien et contrairement à ce que l’on pense, jouer avec l’humain, ça s’apprend. Ce n’est pas forcément naturel pour nos chiens de jouer avec une autre espèce vu que nos moyens de communication sont différents. Vous pouvez jouer aux jeux de lancé, de tirage, de poursuite et même faire la « bagarre » avec votre chien. De plus, à travers le jeu, vous allez pouvoir travailler la gestion émotionnelle de votre chien, il va également apprendre à mieux vous connaître et découvrir votre seuil de tolérance et les limites à ne pas franchir. Le jeu est donc un très bon vecteur d’apprentissage et de stimulation intellectuelle !
Une autre dépense mentale indispensable est la mastication. Il faudra bien évidemment adapter le type de friandise masticatoire en fonction de son âge et de sa race. Vous pouvez également utiliser des jouets d’occupation type kong ou tapis de léchage dans lesquels vous pouvez mettre des aliments, en plus de l’occuper, c’est un bon moyen de fatiguer votre chien !
Enfin, si vous voulez aller plus loin dans la réflexion et la prise d’initiative de votre chien, vous pouvez lui proposer des casses-têtes ou des activités de recherche/pistage, la seule limite reste votre imagination !
Votre chien ne voit pas assez de congénères
Après avoir abordé la dépense physique et mentale, il reste une activité essentielle pour l’épanouissement de votre chien : la dépense sociale !
Tout comme l’humain, le chien est une espèce grégaire qui a besoin d’interagir et de rencontrer d’autres congénères pour apprendre à communiquer, apprendre les codes canins et les limites et seuils de tolérance de chaque chien. De plus, en fonction des races, les modes de communication ne sont pas les mêmes. Un chien brachycéphale (avec le museau aplati) n’aura pas les mêmes micro-expressions faciales qu’un chien de chasse ou chien de berger et un chien primitif type Akita ou Shiba, a une démarche lente et une queue haute, qui peut faire penser à une intention d’hostilité.
De plus, les petits et grands chiens doivent apprendre mutuellement à s’approcher et interagir. Les propriétaires de petits chiens ont très souvent peur que le grand chien agresse leur chien a cause des faits divers, mais s’ils n’apprennent jamais à communiquer, ils ne peuvent pas se comprendre et adopter le bon comportement l’un en face de l’autre.
Enfin, certains apprentissages ne pourront être appris qu’entre chiens. Plus votre chien verra de chiens différents, plus il sera en capacité de s’adapter et moins il sera dans l’excitation de rencontrer d’autres chiens car cela deviendra banal pour lui et non plus l’unique opportunité de voir ou d’interagir avec un congénère.
Conclusion
Vous l’aurez donc compris, pour avoir un chien heureux et équilibré, il faut y consacrer du temps afin de lui apporter une activité physique, mentale et sociale.
Vous pouvez combiner ces trois facteurs pour une balade enrichie avec du jeu, des activités de recherche et des rencontres entre congénères.
Et si malgré tout cela, vous n’arrivez toujours pas à avoir un chien heureux et stable mentalement et émotionnellement, n’hésitez pas à contacter un professionnel du monde canin qui vous aidera à ajuster les petits détails qui vous manquent avec votre chien.
Si vous rencontrez des difficultés avec votre chien, n'hésitez pas à consulter nos services et nous contacter : Éducation Caen : apprentissage, rééducation — Neuradog